Mes prospects sont formidables : ils me donnent à chaque fois des idées de posts. Récemment, j’ai eu l’occasion de me pencher (entre autres) sur l’une des problématiques de la communication sur le Web Social : à savoir la capacité à créer une interconnection et une cohérence des prises de parole et contenus de marque.
Très souvent, ceux qui « veulent aller sur le Web 2.0 » abordent cela comme des tests, des tentatives, ou bien plongent tête baissée dans cette vague de fond. Avec la masse de médias sociaux à disposition, on se retrouve ainsi dans des situations de cloisonnement de profils et de publications. Gérés de façon indépendante, sans ligne directrice ou objectifs spécifiques, ces comptes professionnels créent une situation de communication 2.0 fragmentée. Mal maîtrisée, cette stratégie est une belle perte de temps pour des résultats relativement faibles.
Au fond, ça part d’une bonne intention mais on retrouve le fameux « syndrome du seau percé » appliqué à la communication 2.0. Pour illustrer autrement cet effet, imaginez un mécano dont les pièces ne seraient pas toutes liées les unes aux autres, créant ainsi une structure instable. C’est ça, une communication 2.0 fragmentée.
Exemples :
• Vouloir lancer une opération virale sans chercher à enrichir et qualifier son audience a priori sur Twitter et Facebook ;
• Aborder l’ensemble de ses comptes comme des zones de diffusion, sans distinction ;
• Ajouter un média social de plus dans la longue liste de profils déjà créés sans répondre à un objectif précis ;
• Avoir des comptes actifs sur Twitter, Dailymotion, Facebook ou Viadeo sans les relayer sur le site Web ou la newsletter ;
• Avoir une vision étroite de cette stratégie 2.0 en la considérant essentiellement comme vecteur de trafic sur le site corporate (qui au passage est statique, sans saveur, contrairement à tout ce que vous pouvez ou pourriez faire sur le Web Social)…
Il ne suffit pas d’avoir placé tous ses efforts dans un réseau social et de laisser ses autres comptes « vivoter », chacun de leur côté, quand il présentent un potentiel réel (mal estimé très souvent) pour son activité. Le plus sain est d’avoir une approche à la fois segmentée (par cible et objectif) et cohérente (fil conducteur de sa communication, ce que je veux véhiculer, représenter, susciter), en sachant distribuer ses efforts sur les médias sociaux de façon optimale. L’expérience utilisateur, la trame du contenu et le ton doivent donc être homogènes.
Inutile au passage de vouloir aller partout quand 2 leviers seraient beaucoup plus efficaces en les combinant intelligemment ! Si une stratégie sur les médias sociaux n’est pas « transformante » (en quelque sorte), la fausse bonne idée est d’ajouter désespérément des outils et des comptes au lieu de réévaluer l’existant : tout ce que ça peut apporter, c’est de la démotivation.
L’objectif de la social media optimisation n’est pas que de favoriser la viralité ou la visibilité des contenus : c’est aussi de bien exploiter les réseaux et outils en fonction de leurs particularités (blog ou plateforme de partage pour publier, Facebook pour conserver le contact et interagir, Twitter pour veiller et discuter) et de créer des ponts intelligents et permanents entre les différents espaces d’expression du territoire social de la marque.
Le lifestream est l’une des solutions représentatives de la centralisation ou agrégation des contenus et conversations propagés aux 4 coins du Net.