Malgré les progrès au sein de nos sociétés occidentales et les avancées en matière de droit des femmes, celles-ci rencontrent encore de nombreux problèmes. C’est notamment le cas dans le monde de l’entrepreneuriat.
En effet, de récentes études et enquêtes, dont celles menées par l’organisation StartHer, ont montré que les entreprises créées et dirigées par des femmes trouvent rarement des investisseurs masculins. Ces derniers ont tendance à favoriser les start-ups créées par des hommes. Ce phénomène est particulièrement présent surtout au niveau des entreprises qui évoluent dans les nouvelles technologies et l’informatique. Étant donné que seul un très faible pourcentage des nouvelles entreprises sont dirigées par des femmes, on peut ici constater une certaine forme de misogynie.
La question qui se pose est donc la suivante : qui finance ces entrepreneuses ? Leurs principales sources, en matière de fonds, sont d’autres entreprises et organisations appartenant également à des femmes. La fameuse « solidarité féminine » est donc pour l’instant l’une des meilleures solutions pour les femmes qui veulent se lancer dans un projet entrepreneurial. Une autre solution consiste à organiser des levées de fonds, en faisant appel au soutien de plateformes de financement dirigées par des femmes, comme Femme Business Angels, Sowen Fund ou Wiseed.
Bref, le genre féminin souffre encore de discrimination en ce qui concerne la création d’entreprises. Ce manque d’équité ralentit le développement de nombreuses idées novatrices.