Mon blog sur la première page de Google pour 12 raisons

Deux professionnels sont assis sur un canapé dans un bureau.

Mon constat : sur la requête qui correspond au secteur d’activité du blog, j’apparais dans les 6 premiers résultats (hors Adwords) de Google, ce qui est très bien, mais qui peut aussi être amélioré. Et sur des requêtes bien spécifiques et plus intéressantes encore, je sors en tête de la seconde page.

Mais bon dieu me direz-vous, comment se fait-ce ? Ok : c’est donc parti pour un petit bilan sur les méthodes que j’emploie en édition web et qui m’ont permis d’obtenir ces résultats.

Les étapes, une à une

1. Je choisis un secteur de niche
Alors ça, c’est peut-être la meilleure manière de percer sur Google. Ne rêvez pas trop à un blog sur le “crédit” ou sur la “cuisine” dans les 10 premiers résultats, la concurrence est rude. À moins de travailler d’arrache-pied et d’y mettre les moyens, je ne miserais pas là-dessus. Se spécialiser est une méthode intelligente pour toucher votre public et apparaître “haut” sur des requêtes qui vous correspondent, moins concurrentielles.

Il existe des milliers de pages sur le métier de concepteur-rédacteur, ce qui n’empêche que j’ai su tirer mon épingle du jeu en travaillant presque exclusivement là-dessus, beaucoup au début et de manière ponctuelle par la suite. Mon astuce : me focaliser sur une spécialité, plus encore si je suis sur un secteur surchargé.

2. Je choisis le bon nom de domaine
Le nom de domaine est, avec le titre des pages, un facteur-clé de pertinence et donc de réactivité aux robots de Google. Un nom de domaine doit être explicite (à moins d’avoir suffisamment de notoriété) et utiliser les mots-clés les plus efficaces.

3. J’adopte un nom explicite
Le nom d’un blog correspond au titre de la page d’accueil, et sera aussi associé aux titres des articles référencés. D’où l’intérêt d’un nom explicite, qui viendra soutenir le nom de domaine (ne confondez pas). J’ai donc pris parti de nommer le blog d’après cette méthode.

4. Je soumets mon blog
Dès la création de mon blog et de façon plus ou moins régulière, j’ai soumis mon blog aux principaux annuaires de blogs, annuaires généraux et moteurs de recherche, en privilégiant la qualité plutôt que la quantité. Mon conseil : attendez quelques soumissions pour le proposer à Google. C’est con, mais de cette façon, Google repérera des trackbacks existants et vous considérera déjà comme “populaire” (tout est relatif, hein).

5. Je travaille mes titres de posts
Un titre d’article “Google-friendly” doit : être explicite, avoir les mots-clés les plus intéressants en début de phrase, une longueur de 10 mots ou de 60-70 signes maximum. Avec ça, je suis sûr d’optimiser mes articles pour le référencement, puisque les premiers termes sont les plus pertinents pour Google. Ensuite tout est question de style pour plaire à ses lecteurs, n’est-ce pas ?

6. Je peaufine mes contenus
La rédaction Web est ici à l’œuvre. Que le contenu soit roi ou valet, peu importe, l’essentiel étant qu’il soit optimisé pour le référencement. Comme le titre d’un billet, le corps de texte doit “faire de la lèche” à Google : des mots-clés bien précis et placés le plus tôt possible, en quantité équilibrée, avec une forte tendance à mettre en exergue grâce à des balises titres. Les images, qui ne sont pas encore interprétées par les robots, doivent comprendre une balise descriptive. Bien sûr je vous fais ici la version schématique de la rédaction Web.

7. Je crée un lexique ou une FAQ
Petite astuce très pratique, autant pour le positionnement que pour les visiteurs, un lexique ou une foire aux questions a plusieurs avantages. Optimisé(e) dans son contenu et axé(e) sur des thèmes pertinents, ce genre de page a toutes les chances d’être réactive et de donner des informations pratiques aux internautes. Pensez-y.

8. Je fais de l’échange de liens (netlinking)
Histoire d’augmenter votre Page Rank (indice de popularité) et de devenir plus légitime dans les résultats de Google, je fais de l’échange de lien avec des blogs ou des sites à bonne popularité et/ou à contenu proche de ma ligne éditoriale. Plus vous avez de trackbacks de qualité dirigés vers votre blog, plus vous aurez des chances d’améliorer votre positionnement. Mais attention aux fermes de liens, aux mauvais annuaires et aux splogs.

9. J’explicite les liens internes
Quand je fais un lien vers l’un de mes articles ou l’une de mes pages, je fais attention à être explicite. Je ne mets pas un lien interne sur un “ici” ou un “post”. Je donne un titre clair et chargé de mots-clés à ce lien, pour qu’il soit plus explicite et pertinent aux yeux de Google. C’est peu mais je préfère être sérieux jusque dans les détails.

10. Je soigne ma side-bar
Si votre side-bar est composée de code html, profitez-en : comme moi, vous pouvez placer une description optimisée de votre ligne éditoriale, des thèmes abordés, avec un accent porté sur les mots-clés qui vous intéressent. Cela permettra notamment de pallier l’absence de la balise méta “description”, absence récurrente sur les plateformes de blogs.

11. Je travaille mes URLs
L’URL étant l’adresse de vos articles et/ou de vos différentes pages, il est aussi crucial de mettre le paquet dessus. Sur un blog de la plateforme WordPress (je prends cet exemple puisque je suis concerné), l’éditeur a la possibilité de modifier les mots-clés et leur ordre pour faire monter les requêtes pertinentes le plus tôt possible dans l’URL. Cela évite des URLs comportant de simples chiffres ou des signes inutiles.

12. Je publie régulièrement
Qualité du contenu et des liens, poids des mots ou expressions-clés, hiérarchisation des informations, référencement manuel, tout cela est déjà bien mais ma stratégie de positionnement est renforcée par une publication rythmée, qui fait de mon blog une plateforme régulièrement actualisée. Et Google aime les pages qui “vivent”. Mon conseil : soyez constant(e).

A suivre…
Bon, maintenant que je vous ai livré les 12 points de ma stratégie de référencement sur Google, je crois qu’il faut que je me prépare à une concurrence accrue.

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