Je suis infopreneur : et vous ?

Une infopreneure travaillant sur son ordinateur portable posé sur une table en bois.

Friand de tous les nouveaux termes très 2.0, construits à partir du terme entrepreneur (”entreprenaute”, “solopreneur”, etc.), je me sens un peu obligé de vous parler d’un mot-valise très approprié : “infopreneur”. Je suis une infopreneuse : et vous ?

Il faut d’abord savoir ce qu’est un infopreneur même si, en tant que lecteur ou lectrice éclairé(e), vous avez flairé le sens caché de ce néologisme. L’infopreneur est un professionnel qui partage ses connaissances et son expérience, via tout type de publication, que ce soit des articles, des newsletters, un blog, etc. “L’infopreneur est membre à part entière de la « nano-publication», un type de diffusion de contenu qui est apparu en particulier grâce à l’émergence des blogs ainsi que le transfert de quantité de plus en plus importante de consommateurs des médias classiques vers le web.” (N’ayez pas peur)

Son partage d’information, s’il n’est pas toujours monétisé, reste une contribution à forte valeur ajoutée. Vous remarquerez qu’en me présentant comme infopreneur, je me prends un peu au sérieux. Comme je l’expliquais il y a quelques semaines à un designer graphique, tout professionnel capable de mettre en forme ses idées et de communiquer sur ses compétences, avec un parti pris éditorial, a intérêt à devenir infopreneur. Pour plusieurs raisons :

> C’est une méthode très pratique pour mettre à plat ses acquis et compiler diverses réflexions. Les contenus générés peuvent d’ailleurs être retravaillés et compilés dans l’optique de la création d’un livre blanc.

> C’est une contribution exceptionnelle à l’identité numérique, du moment que l’on produit un contenu régulier, utile, professionnel. Montrer son savoir-faire ne peut avoir que des effets positifs dans la gestion de sa carrière professionnelle, mais aussi dans la création d’un réseau ou dans le recrutement de prospects. C’est un retour sur investissement non immédiat, mais c’en est un.

> C’est aussi un statut qui peut apporter des compensations financières (notamment via l’affiliation d’un blog), mais il ne faut pas faire de cette troisième possibilité un objectif prioritaire.

L’infopreneuriat n’est pas une nouveauté en soi, c’est sûr, mais le fait d’apposer un nom à cette tendance a l’avantage d’officialiser une activité prenante, qui atteint son paroxysme avec les blogueurs professionnels. Ma propre implication dans mes blogs tourne autour de 12 heures par semaine, en plus de mon job en agence.

Parmi les blogs d’infopreneurs que je suis régulièrement, je peux citer ReadWriteWeb, Le blog de Bertrand Duperrin, Action-Redaction, Copyblogger, Copywriting.com, K3 Blogue etc. Même si les objectifs de chacun sont sensiblement différents. Avez-vous déjà un pied dans l’infopreneuriat ? Si oui, n’hésitez pas à me faire connaître vos publications ou votre blog spécialisé en postant un commentaire.

Notez cette page
×