En lisant un post sur Social Media Today, (How many Twitter friends click on your links, hyper instructif d’ailleurs), j’ai découvert des statistiques intéressantes sur le taux de social bookmarking en fonction des différents services existants. Ces statistiques montrent que Facebook, l’email et Twitter sont les 3 plateformes les plus utilisées pour partager des liens sur le Web.
Vive la sérendipité!
Ces statistiques sur le social bookmarking sont visiblement extraites d’un rapport du service AddThis, qui propose comme vous le savez certainement déjà des boutons de partage très complets, prêts à intégrer à un site ou un blog.
D’après ces statistiques, Facebook, avec son taux d’utilisation de 24%, s’impose largement sur les autres médias sociaux. Twitter prend une place incontournable qui s’explique par la nature même du service. Quant à l’email, pas de doute, il a encore de beaux jours devant lui dans les stratégies de contenu viral. Sans compter que AddThis ne connaît pas le nombre de liens copiés-collés puis postés ou envoyés manuellement par les lecteurs.
Un impact négatif sur le blogging ?
Ce partage de lien est-il dangereux pour les blogs ? Certains le pensent en tout cas. Cependant, concernant la prétendue mort annoncée des blogs, Nosite, à travers l’article « Facebook et Twitter ont-ils tué la blogosphère ? » affirme que Facebook n’est pas l’outil de publication idéal. NoSite fait le point sur les nouveaux usages de diffusion de contenu chez les éditeurs en expliquant à juste titre que « Le blogueur annonce sur Facebook et Twitter la publication de son nouveau billet : les lecteurs commentent le tweet ou le statut au lieu de commenter sur le blog (hélas en ne lisant pas toujours le billet). » En rappelant que « Facebook et Twitter sont des outils de promotion à la viralité redoutable pour le blogueur qui sait les utiliser ».
En effet, l’information publiée dans une « update » sociale reste extrêmement partielle et peut facilement induire en erreur l’utilisateur.
J’ai fait le test avec plusieurs utilisateurs, et le résultat est sans appel : la majorité d’entre eux ne sont pas allés plus loin que l’information principale… à savoir celle qui est annoncée dans le titre et le chapô. Ou comment un « fake » médiatique peut viraliser avec une étonnante facilité.