10 techniques de rédacteur pour un titre d’article « assassin »

Un téléphone portable montrant une image alléchante d'un burrito pour stimuler l'appétit de l'utilisateur.

Voilà un titre très racoleur, mais qui vous prouve, parce qu’il a capté votre attention, que l’art du titrage et de l’accroche joue un rôle essentiel dans la rédaction publicitaire. Je rappelle quand même, dès maintenant, que les intentions de cet article sont réellement de vous fournir dix techniques de concepteur-rédacteur pour un titre d’article « assassin », et non de vous vendre un quelconque produit ou service.

La porte d’entrée de vos articles se situe au niveau du titre. Parce qu’il annonce la couleur, plus encore que le chapô (l’accroche), il détermine la lecture ou le rebond immédiat de l’internaute. Internaute « génétiquement » volatile, vous le savez déjà. Mais lorsque vous attaquez un titre, il ne faut pas simplement penser aux lecteurs. Il faut aussi penser moteurs de recherche. Une grande majorité de vos visiteurs proviennent de Google et dans une moindre mesure, de moteurs et annuaires tels que Yahoo ou MSN.

Attention, un titre « assassin » – ou « killer headline » comme aiment le dire les copywriters anglophones – sur le web ne sera pas le même dans la presse papier ou en publicité offline. Qu’il n’y ait pas d’amalgame, les enjeux ne sont pas exactement identiques : de nouveaux critères entrent en compte, notamment ceux du référencement naturel.

Voici donc dix techniques de concepteur-rédacteur pour un titre d’article web « assassin » :

1. Axer le titre sur un véritable avantage pour l’internaute ou concentrer le fait le plus marquant de l’information qui sera délivrée dans l’article.

2. Parler au cœur, aux besoins, à la curiosité de l’internaute : l’émotion ou le désir sont des leviers redoutablement efficaces.

3. Caler un adjectif ou un adverbe, un seul, mais extrêmement percutant, pour donner le ton à votre contenu et stimuler l’intérêt de l’internaute en recherche de vraies révélations.

4. Poser une question peut être très bonne en terme d’impact, si celle-ci est vraiment digne d’intérêt et si elle aborde un sujet « tendance » ou « provocant » : elle peut susciter des envies de réponse irrésistibles.

5. Jouer sur l’effet d’exclusivité ou de révélation, sans tomber dans la titraille de bas étage.

6. Faire jouer les compteurs, c’est-à-dire utiliser des éléments chiffrés : pourcentages, nombres impactants ou attractifs. Et éventuellement, jouer sur le sens du titre, si c’est possible, en évoquant la donnée la plus étonnante.

7. Faire remonter les termes clés en tête de titre, le plus haut possible, et les répéter dès les premières lignes (redondance dans le chapô) du post, afin que la pertinence et le poids de ces mots soient maximaux sur les requêtes des internautes. C’est une contrainte liée à l’optimisation du référencement.

8. Rédiger un titre d’une longueur de 40 à 60 signes, ou de 7 à 10 mots, sans répéter le même mot deux fois : il s’agit encore d’une contrainte SEO.

9. Être plus descriptif (contrainte de référencement) que stylé mais se plier habilement à cette nécessité par des tournures ingénieuses, les deux n’étant pas incompatibles (voir les autres points).

10. Choisir des sujets qui attireront nécessairement vos lecteurs, bien que je ne sois pas partisan de ce genre de blogging. J’ai remarqué, par exemple, que mes anciens posts sur Coca Cola ou les avatars South Park attiraient 10 fois plus de visiteurs que les autres. Sans commentaire.

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